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rizome serda conseil
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95 éléments trouvés pour «  »

  • Décarboner la dématérialisation : la sobriété numérique comme réponse

    Non, passer du papier à la dématérialisation, ce n’est pas passer du carboné, du sale, du gris à une empreinte carbone neutre, à du « green » parfait et donc à la bonne solution pour la planète. On pense éviter la déforestation et l’abattage des arbres, en oubliant que les serveurs tout autour de la planète ont des conséquences encore plus importantes en termes de réchauffement climatique. Notre expérience d’expert AMOA (Assistance en Maîtrise d’Ouvrage) nous démontre chaque jour que l’espoir d’œuvrer pour notre chère planète quand on numérise ou qu’on installe des solutions de portails, de GED, d’archivage électronique est trop souvent déçu si le sujet n’a pas été approfondi sérieusement. J’observe même trop souvent la règle de la double peine : les process incluent numérisation, traitement complexe, rematérialisation pour visa ou signature, renumérisation, double envoi (voire en recommandé), archivage double support (on ne sait jamais !). Bref, non seulement on ne réduit pas l’empreinte carbone, mais ces mauvaises pratiques de dématérialisation l’augmente ! Les bonnes pratiques consistent à unifier, simplifier (beaucoup), homogénéiser, adapter les modalités d’encadrement et de management et bien entendu intégrer le télétravail. C’est un travail en profondeur indispensable. Le pilotage d’une telle transformation par cette stratégie d’écologie numérique a besoin d’être factuel et concret. La mesure de l’empreinte carbone, en tant qu’outil complémentaire pour gérer le changement du management comme des collaborateurs, est un indicateur précieux. Il est précis et pratique. Il permet non seulement une prise de conscience, mais aussi de prendre des mesures à différents jalons des avancements des projets de transformation, de pouvoir communiquer les résultats positifs, encourageants et bien entendu motivants. Ce travail a l’avantage d’embarquer l’ensemble des acteurs : la DG ou/et SG bien sûr, les métiers (pour les pratiques), la DSI (pour les solutions de dématérialisation orientées sobriété numérique, la DRH (incluant le social) et la Communication. Bien entendu, le Juridique est également impliqué ne serait-ce que pour affiner les niveaux et modalités de signature et de traçabilité pour les engagements pris par les acteurs à chaque étape des traitements dans les métiers. Cette démarche innovante trouve sa pertinence naturelle pour les organisations privées engagées dans des démarches type ISO 26001 ou 14001 et dans les organisations publiques dont les engagements politiques concourent aux intérêts citoyens (les dernières élections municipales ont été révélatrices de ces attentes).

  • NF ISO 30300 information et documentation : nouvelle version

    La nouvelle version de la NF ISO 30300 Information et documentation - Systèmes de gestion des documents d'activité - Principes essentiels et vocabulaire remplace la version de 2011. Pour mémoire, cette norme est le pendant en termes de management de système de la norme NF ISO 15489-1:2016, norme publiée en 2001 et révisée en 2016. Les concepts et principes évoluant, il était parfaitement logique que la norme de management de système ISO 30300 soit, elle aussi, adaptée. Le vocabulaire a donc été approfondi et permet au système records management de pouvoir s’intégrer plus précisément et surtout plus naturellement dans les autres systèmes de management comme la gestion des risques (ISO 31000), de la qualité (ISO 9000), de la gestion de la documentation faisant autorité, etc. Les articulations en sus des documents d'activité (records) les définitions pour les données, information, documents, documents faisant autorité, information documentée, sont bien plus abouties et opératoires que dans la version de 2011. Et, de fait, cela traduit une maturité des métiers du management de l'information et de sa gouvernance.

  • Durée de conservation des données personnelles de santé COVID-19

    Durée de conservation et droit à l’oubli, deux notions toujours complexes à articuler et qui alimentent les conversations de beaucoup d’archivistes. Nouvelle illustration dans le cadre de la pandémie COVID 19 qui s’invite dans ce débat. Notre gouvernement a en projet de prolonger la durée de conservation des données personnelles de santé liées à la crise sanitaire actuelle de 3 à 6 mois à la demande du Conseil Scientifique, ce qui fait grincer les dents de nos parlementaires très à l’écoute de la protection de nos données personnelles (« RGPD bien ancré »). Il s’agit de 2 fichiers nominatifs mis en place sous le pilotage des ARS et de Santé Publique France dans le cadre de la loi d’urgence sanitaire. Plus d'informations sur cet article d'archimag.com. Voilà un énième débat de plus sur le besoin d’encadrer les données et les documents électroniques du domaine Santé, avec un SAE (Système d’Archivage Electronique) et des référentiels d’appui détaillant les délais de prescription, les sorts finals, les modes de conservation, les droits d’accès et ou de communicabilité, les références de textes, …. Ce sont des sujets à la fois techniques et organisationnels car ayant des impacts forts sur la gestion de l’information, sa gouvernance, son outillage, ses responsabilités, et pourtant encore insuffisamment développés dans beaucoup d’organisations de la Santé (établissements de santé, établissements sanitaires et sociaux, cliniques, agences régionales de santé, …). Le débat actuel dans le cadre du COVID 19 a le mérite de mettre en lumière de nouveau le sujet de l'archivage électronique encadré des données de santé suite aux traitements pour lesquels elles ont été recueillies, sujet encore insuffisamment mis en œuvre dans beaucoup d’établissements où l’application des durées de conservation est souvent cantonnée au seul support papier.

  • Contrôle de légalité dans le secteur public : quels documents concernés ?

    À compter d’août 2020, la transmission des actes soumis au contrôle de légalité ne pourra plus être transmis autrement que sous forme numérique. Certaines règles seront obligatoirement à respecter, notamment l’application de nomenclatures spécifiques pour les fichiers, et ce quel que soit les périmètres concernés, d’autant plus que le dépôt papier ne sera plus possible. Les collectivités concernées, communales, départementales ou régionales et les établissements publics, devront organiser leur dépôt selon les natures d’actes. A ce propos, nous rappelons donc qu’il existe 5 grandes familles documentaires concernées : les "délibérations", à savoir tout ce qui est décision, enquête (comme les enquêtes publiques), rapport de présentation, délibération, mais aussi plan de financement, document d’orientation et d’objectif, ….bref il existe plus d’une douzaine de types de documents entrant sous cette catégorie ; exemple : "99_DE pour délibération" ; les "actes réglementaires", soit une dizaine de natures de documents concernés par cette rubrique ; les "actes individuels", soit une trentaine de documents dont la majorité concerne les carrières des agents et fonctionnaires, comme : attestation, avis, agrément ou certificat, avenant au contrat, convention, décision… et même fichier de signature électronique ; exemple "22_AG" pour agrément ou certificat ; les "contrats, conventions et avenants", ce sont plus de 40 types de documents qui sont concernés. On y trouve tout ce qui concerne les marchés (cahier des charges, bordereau de prix, mémoire technique...) mais aussi les documents contractuels, les procès verbaux des commissions d’appel d’offre ou de jury, les rapports les concernant, les règlements de concours, jusqu’aux renseignements et attestations fournis par les attributaires ; les "documents budgétaires et financiers", dans lesquels on trouve tout ce qui concerne les comptes de gestion, les documents budgétaires dans leur ensemble, les rapports annexés au débat d’orientation budgétaire. Bref, cela implique que chaque collectivité concernée établisse la cartographie précise de ce qui la concerne, et vérifie avec précision la mise en application des règles de la nomenclature acceptée sous actes pour que les fichiers correspondant soient bien reçus et non rejetés. L’un des objectifs recherché par la mise en application d’une telle nomenclature codifiée, est bien de permettre aux agents des préfectures et sous-préfectures chargés du contrôle de légalité de disposer d’une dénomination précise et explicite des pièces déposées, ce qui facilite les échanges, les travaux de contrôle, et diminue de fait les risques au niveau du traitement.

  • Comment réduire la dette de la gouvernance de l'information numérique

    Quels sont les sujets sur lesquels agir pour réduire la dette de la Gouvernance de l’information numérique ? Des feuilles de route incomplètes ou pas à jour sont génératrices de dette ! Chaque organisation poursuit en permanence sa feuille de route d’évolutions qui est, à mon expérience, plus ou moins pertinente ou à jour. En référence avec l’état de l’art et les bonnes pratiques de la Gouvernance de l’information, la modernisation de l’architecture SI et de des offres de services orientés vers les utilisateurs internes ou externes se traduisent financièrement et techniquement par une dette qui est parfois critique. Le retard dans la mise en place des solutions et également dans l’évolution les pratiques en est la traduction concrète ! C’est à l’occasion du contexte, autant incroyable qu’inédit, du confinement et du télétravail, que les Directions générales, les Directions métiers et les DSI ont pu réaliser à quel point la dette est importante. Et sur le principe et pour faire simple : plus on est en retard, plus la dette est et sera lourde à couvrir. Un système en conformité avec l'état de l'art aura donc une dette faible. Où se trouvent les écarts qui pèsent le plus sur la dette ? En toute logique, si on reprend la page 39 du rapport annuel 2020 de Serda Conseil sur la Gouvernance de l’information, sur les 17 sujets, 9 permettent de mieux mesurer l’écart et donc la dette ! J’en veux pour preuve, la liste des 9 projets les moins prévus dans le cadre de la GIN (Gouvernance de l’information numérique) : 4 portefeuilles à instruire pour réduire la dette (le premier portefeuille à plus de 60% et les 3 autres portefeuille à plus de 50%) - Portefeuille orienté services au utilisateurs (plus de 60% non prévus) : le 1 avec les plateformes de services et le 2 avec le Digital Workplace, deux sujets souvent associés. A l’heur du télétravail et du contexte, c’est ce portefeuille qui porte beaucoup la dette. - Portefeuille orienté sécurité et traçabilité : le 9 avec le records management et la gestion du cycle de vie et le 4 avec le coffre fort numérique. - Portefeuille orienté Veille et réseaux sociaux : le 5 et le 6 indiquent que la généralisation de la veille, activité encore trop silotée et réduite aux strict métier des veilleurs, est encore en deçà des attendus pour les activités d’idéation, de benchmark, d’innovation, d’analyse stratégique ou technique. - Dernier portefeuille, l’automatisation des processus soient le 3 avec l’IA au service de la GED (moteurs intelligents et instruction d’actions en lien avec les traitements documentaires), le 7 (courrier) et le 8 (RPA) qui couvrent les traitements auto-apprenant destinés à automatiser les flux entrants comme sortants Pour télécharger le rapport GIN 2020, rendez-vous sur cette page.

  • Secteur Public : distinguer copie fiable et copie simple

    De la copie simple à la copie fiable, petit rappel pour les novices ou ceux qui se posent encore des questions. Qui dit dématérialisation - ou 0 papier - dit numérisation, mais les pratiques appliquées en la matière par les collectivités sont-elles bien alignées avec la réglementation du domaine ? Sait-on mettre en oeuvre et appliquer les règles qui permettent de distinguer les copies simples des copies fidèles ? À l’heure de l’entrée en application de l’article 128 de la loi n°2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, et qui va rendre obligatoire le dépôt uniquement numérique des documents et de leurs pièces complémentaires au contrôle de légalité, il semble nécessaire de rappeler les écarts et impacts des différents processus de dématérialisation. Aujourd’hui, 97% des agents et fonctionnaires du secteur public disent numériser régulièrement des documents (Enquête Alaris & Archimag 2019), mais dans quel cadre ? Quel processus appliquent-ils ? En réalité, seulement 36% connaissent la notion de copie fiable, ce qui signifie que tous les autres ne savent pas qu’il existe une distinction entre copie “fiable” et copie “simple” (celle que vous faites le plus souvent sur le multicopieur de votre service à l’étage), ce qui en aucun cas ne vous permet d’assurer une quelconque valeur sur le document numérique obtenu. Rappelons que la notion de copie fiable, selon le décret 2016-1673 du 5 décembre 2016, permet à un document numérisé à partir d’un original papier, d’avoir la même valeur probatoire que celui-ci, à condition que les moyens utilisés pour sa fabrication (métadonnées, horodatage, ….) et sa conservation soient adaptés. Il faut dans ce cas appliquer les normes du domaine : NF Z42-026* et NF Z42-013**. C’est dans ce cas seulement que l’on peut alors supprimer les originaux papier. Or, seulement 9% des agents et fonctionnaires disent utiliser le processus de copie fiable… C’est non seulement en-dessous du score des autres secteurs d’activité, mais c’est aussi très en retard au regard des réglementations qui régissent le secteur. Il y a donc urgence sur ce sujet … sinon l’on va continuer à garder des kilomètres de papier ou bien l’on va transmettre au contrôle de légalité des documents numérisés mais sans valeur. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ *"Définition et spécifications des prestations de numérisation fidèle de documents sur support papier et contrôle de ces prestations", publiée par l’AFNOR. **"Spécifications relatives à la conception et à l’exploitation de systèmes informatiques en vue d’assurer la conservation et l’intégrité des documents stockés dans ces systèmes" publiée par l’AFNOR.

  • Fraude documentaire et dématérialisation : les moyens de lutte sont là !

    Les risques internes liés à la gestion de l’information, des documents et des datas sont importants. La fraude documentaire n’est pas en deçà. La fraude documentaire est en constante augmentation depuis quelques années. Elle dépasse plusieurs dizaines de milliards d’Euros par an. Mais que met-on derrière ce vocable ? Définition : la fraude documentaire peut être définie comme tout moyen d’usurper ou de falsifier l’identité d’une personne, d’utiliser de faux documents, de remplir des formulaires de manière erronée, etc. dans le but d’obtenir une identité nationale, un prêt, un logement, des prestations sociales, ou tout autre sujet octroyant des droits ou de l’argent. Les documents en question sont : faux titres d’identité, fausses pièces d’état-civil, faux justificatifs de domicile, faux justificatifs de ressources…, qui servent notamment de fraude support à certaines fraudes aux finances publiques. Mais il existe aussi de vrais documents d’identité, délivrés sur la base de fausses informations ! 20 millions de titres d’identité sont délivrés chaque année, et les préfectures ont déplacé la sécurisation technique aux documents-source produits par les demandants. La détection se fait également par contrôles sur la voie publique et aux frontières, réalisés par les forces de l’ordre. La DLNF - Délégation Nationale à la lutte contre la fraude - a édicté 4 actions majeures : 1 - L’apposition d’un cachet électronique visible (CEV) notamment sous la forme du code à barres « 2D DOC » sur les documents (factures, attestations, bulletins de salaires) permet aux organismes disposant de scanners ou de lecteurs de codes à barre de vérifier l’authenticité du document ; 2 - La généralisation du système COMEDEC pour les mairies, qui permet la transmission directe des informations d’état-civil, ce qui sécurise la délivrance d'une grande partie des titres d’identité en France (passeports puis cartes nationales d’identité à compter de 2017) ; 3 - L’interrogation via le système dénommé « DocVérif », qui permet de vérifier le statut d’un titre d’identité : ni périmé, ni perdu, ni volé) complète les vérifications à opérer ; 4 - La sensibilisation et la formation des agents en la matière. Notons également Alicem, première solution d’identité numérique régalienne qui vise le niveau élevé au sens du règlement européen eIDAS. Alicem est en phase test sur FranceConnect depuis Juin 2019. L’enjeu également de pouvoir détecter les fraudes documentaires, grâce notamment à des accès à des bases de données de référence et réputés fiables voire complètes (comme la DGFIP, Caf, sécurité sociale / Ameli, Infogreffe, immatriculation des véhicules, etc.). De plus en plus de processus de capture et de numérisation de documents, incluant la reconnaissance optique de caractères, permettent ensuite de contrôler et valider les données présentes sur les documents. Et donc de pouvoir réagir avant d’octroyer des certificats, des prêts, des crédits d’impôts, etc. Les solutions sont aujourd’hui activables potentiellement moyennant un encadrement fort de la part du DPO - Délégué à la protection des données. Ces solutions et méthodes permettent, via des référentiels croisés de fiabiliser les pièces et justificatifs. Et comme aucun système n’est fiable à 100%, il convient plus que jamais de mesurer les risques (impacts financier, image, santé, etc.) et d’apporter les réponses à l’aune du niveau mesuré.

  • Faut-il prévoir un acquittement d'archivage dans le déploiement d'une GED collaborative ?

    Trois fois oui ! Pour commencer, pour l'archivage à vocation probatoire ou de préservation à long terme, le flux de versement est à tracer et enregistrer. Ce double objectif est de relever et traiter les erreurs ainsi que d'archiver les métadonnées du flux d'entrée des données en archivage. A noter que le modèle OAIS selon les exigences de la norme NF Z 42-013 / ISO14641 flèchent ce point en particulier. Ensuite parce que vous déployez des GED collaboratives (Alfresco, Mfile, SharePoint, etc.) et que vous devrez éventuellement effectuer une purge. Cette purge est à prévoir soit à cause de la volumétrie des données, soit à cause de l'application du RGPD. Cette dernière oblige directement de purger des données et documents porteurs de données à caractère personnel d'utilité réglementaire. Cette action est effectuée parce que vous souhaitez réduire le risque de perte d'intégrité par exemple. La réponse est la mise en place d'un connecteur bijectif. Il concerne le transfert en archivage et comprend également le flux de retour nommé "acquittement". Cet acquittement est alors enregistré dans la GED collaborative. Ce signalement indique clairement que l'accès aux données et documents est soumis à un protocole spécifique pour accéder aux données et documents archivés. Ces règles particulières limitent en général les droits d'accès et nécessitent des validations des archivistes ou des délégations formalisées pour les accès. Quoi qu'il en soit, l'acquittement est un sujet à traiter dans le cadre des flux entre les GED et les systèmes d'archivage électronique ! Pour plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter : infos@serda.com. L'équipe Serda Conseil se fera un plaisir de répondre à vos questions. Suivez-nous sur Linkedin pour ne rien manquer de notre actualité.

  • Condamnation d'un établissement de santé pour la perte d'un dossier médical par la cour de Cassation

    Il est toujours difficile de faire entendre les enjeux d’un archivage médical papier, informatique ou hybride, structuré et pérenne, au sein des établissements de santé. Les mêmes arguments reviennent sans cesse comme l’importance des volumes papier de dossiers médicaux et des surfaces occupées, le manque de ressources et de moyens appropriés, le déploiement du DPI (Dossier patient informatisé). Ce dernier, pour certains, va suppléer « comme par magie » à tout l’historique des parcours de soins d'un patient dans des contextes humains et économiques tendus au sein des établissements de soins. C’est pourquoi l’arrêt rendu par la Première Chambre Civile de la Cour de Cassation sonne comme un rappel. Il permet de préciser les conséquences de la perte d’un dossier médical pour un établissement de soins. Dans l'arrêt n°865 du 26 septembre 2018, la Cour de Cassation a retenu que la perte d’un dossier médical par un professionnel ou un établissement de Santé conduit à inverser la charge de la preuve. Il lui importe de démontrer que les soins prodigués au patient ont été appropriés. Cette situation place le patient ou ses ayant-droits dans l’impossibilité d’accéder aux informations de santé le concernant. Ces informations lui permettent d'identifier si les soins avaient été conformes pour établir l’existence d’une faute dans sa prise en charge. C’est pourquoi la faute est donc imputable à l’établissement. La perte d’un dossier médical est considérée comme un défaut d’organisation et de mauvaises pratiques dans le fonctionnement des établissements de soins. Dans le cas de l’arrêt n°865 de la Cour de Cassation, l’établissement est donc condamné à rembourser les sommes versées par l’ONIAM (Office national d’indemnisation des accidents médicaux). Pour plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter : infos@serda.com. L'équipe Serda Conseil se fera un plaisir de répondre à vos questions. Suivez-nous sur Linkedin pour ne rien manquer de notre actualité.

  • L'enjeu de l'archivage électronique dans la gouvernance de l'information

    38 % des organisations ne savent pas comment s’y prendre pour mettre en place un système d’archivage électronique ! Selon le rapport 2018 sur la Gouvernance de l’information publié par le Groupe Serda-Archimag, organiser la pérennité à long terme des documents et informations est le second enjeu pour 53 % des organisations, le premier étant l’accès et le partage des informations. Vient renforcer cette seconde place la crainte de ne pas maîtriser les risques de gestion des documents papier ou des fichiers électroniques enregistrés au petit bonheur la chance, mais aussi la volonté de supprimer progressivement le papier. La principale préoccupation des organisations pour mettre en place un système d’archivage électronique, réside moins dans les questions juridique ou techniques mais bien plus dans la phase de migration. Comment repérer les documents essentiels, comment opérer la numérisation, selon quel critère de classement, etc. L’archivage à vocation probatoire, c’est-à-dire l’archivage permettant de restituer un document avec valeur de preuve, donc enregistré avec les bonnes métadonnées, est intégré dans le cadre de la gouvernance de l’information pour seulement un tiers des répondants. Donc pour ⅔ des organisations aujourd’hui, l’archivage électronique et la sécurité des informations et des documents n’est pas porté au plus haut niveau de l’entreprise. Pourquoi ? Parce que l’archivage électronique est une des branches de la gouvernance de l’information qui pose le plus de problèmes en termes d’implémentation. 38 % des organisations ne savent pas comment s’y prendre, en augmentation de 3 points par rapport à 2017. Les avancées en terme de Système d’archivage électronique Rappelons que le système d’archivage électronique permet de contrôler et traiter de manière systématique et dans toute leur durée de conservation les données et documents originaux produits et reçus par chaque collaborateur. L’encadrement de ce système doit être fiable, sécurisé, pérenne, et démontré comme tel grâce à des audits ou des certifications périodiques et réguliers. On applique ici la norme de management et technique ISO14641 / NF Z 42-013. Si vos collaborateurs enregistrent leurs fichiers dans un répertoire ou un disque dur ou un dispositif type coffre fort numérique ou encore un système de stockage à haute densité pour données d’accès ponctuels comme des bandes LTO par exemple, cela ne constitue pas un système d’archivage électronique sécurisé. Dans un SAE, les accès sont limités, et peuvent aller jusqu’à l’isolation de toute connexion internet afin d’éviter les piratages et fuites de données. Malgré les risques importants, 48 % des organisations ne prévoient rien du tout 27 % des organisation ont réalisé ou engagé un projet SAE. 25 % prévoient de le faire à court ou moyen terme. Et pour 48 % des organisations, rien n’est prévu. Les administrations et le secteur des banques-assurances en avance, le monde de l’enseignement-recherche et les autres sociétés de services à la traîne. Les avancées sont cependant très différenciées selon le secteur d’activité. Les administrations et le secteur banque-assurance, soumis à des impératifs de compliance, sont les secteurs les plus avancés. Les secteurs de la santé et les collectivités territoriales sont plutôt dans la moyenne. Quant au secteur de l’Education-Enseignement-Recherche, il est la lanterne rouge du classement, avec les sociétés de services autres que le secteur financier. Pour plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter : infos@serda.com. L'équipe Serda Conseil se fera un plaisir de répondre à vos questions. Suivez-nous sur Linkedin pour ne rien manquer de notre actualité.

  • Enregistrement des appels par le SAMU : rappel des règles à appliquer en terme d'archivage

    Que dit la Réglementation ? Pour des raisons de protection de la vie privée, l’identification de l’origine des appels téléphoniques n’est autorisée que dans des cas limitativement définis par la loi (article L. 34-1 du Code des Postes et des Communications Electroniques) et moyennant le consentement de l’abonné. Cette dernière condition est cependant levée par ce même article L. 34-1 alinéa V pour le cas particulier des appels à un service d’urgence puisque « tout appel destiné à un service d’urgence vaut consentement de l’utilisateur jusqu’à l’aboutissement de l’opération de secours qu’il déclenche ». Cette opération étant déclenchée à partir de ce premier entretien, les informations recueillies entre le praticien régulateur et les intervenants doivent être conservées comme une archive si elles sont utiles à la prise en charge médicale du patient. Combien de temps doit-on conserver en archives, les enregistrements de SAMU ? L’article L. 1111-7 du Code de la Santé Publique indique : « Toute personne a accès à l'ensemble des informations concernant sa santé détenues, à quelque titre que ce soit, par des professionnels et établissements de santé, qui sont formalisées … ». Les informations formalisées doivent s’entendre de celles « auxquelles est donné un support (écrit, photographie, enregistrement, etc.) avec l'intention de les conserver. C’est pourquoi la formalisation entraîne de fait l’intégration de ces données au sein du dossier médical. Elles sont donc conservées dans des délais identiques à ceux du dossier, conformément au décret n°2006-6 du 4 janvier 2006, à savoir 20 ans et entrent de facto dans le périmètre de gestion piloté par les archivistes hospitaliers. Pour plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter : infos@serda.com. L'équipe Serda Conseil se fera un plaisir de répondre à vos questions. Suivez-nous sur Linkedin pour ne rien manquer de notre actualité.

  • Retour d'expérience GEC : Conseil Départemental 92

    Avec une volumétrie de 400 000 plis par an, le Département des Hauts-de-Seine a souhaité s’engager dans une démarche de GRC – Gestion relation citoyen. Projet à la fois organisationnel et SI, il repose sur un principe d’historisation, de traçabilité et de suivi des sollicitations, quel que soit le canal emprunté par le citoyen. Par conséquent, outre la mise en place d’un outil de CRM pour la gestion des appels téléphoniques, des accueils physiques et des téléformulaires de contact, une réflexion plus globale a été menée sur le courrier. “Dans un premier temps, un audit organisationnel a permis de déterminer le choix d’une numérisation en interne ou externalisée. Pour le réaliser, le Département a fait appel à un Cabinet qui a étudié la nature des courriers traités par les services, le système d’information du département, l’organisation actuelle de l’équipe dédiée au courrier avant de faire plusieurs propositions de scénarios”, précise Caroline Bourret, Chef de projet GRC. Le prestataire a également établi une première sélection d’outils adaptés au SI de la collectivité et au besoin des utilisateurs. Après une démarche de sourcing effectué par l’équipe projet du Département, le choix d’un outil de GEC a été acté. L’un des critères décisifs a été sa compatibilité avec l’outil de GED départementale. Au terme d’un travail avec les futurs utilisateurs et l’intégrateur, le Département a déployé l’outil sur un premier périmètre avant de le généraliser. Pour plus d'informations, n'hésitez pas à nous contacter : infos@serda.com. L'équipe Serda Conseil se fera un plaisir de répondre à vos questions. Suivez-nous sur Linkedin pour ne rien manquer de notre actualité.

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